Ennéatype 2
Chemin sauvage
L’énnéatype 2 vit dans la dualité, la générosité égocentrique. Il est rebelle à toute forme de rigidité (impression d’être privée de sa liberté).
Il cherche l’inter-dépendance. Pour qu’il se sente complet, il a besoin d’un autre, et pour cela, il devance et se préoccupe de répondre aux besoins de l’autre, au détriment des siens.
Il s’octroie donc une image valorisante de lui-même, en se chargeant des besoins de l’autre, pensant que « c’est grâce à moi si l’autre … », ou encore « heureusement pour lui que je suis là … ». Ainsi il prive l’autre de sa responsabilité et de son autonomie. Il est « en apparence » altruiste et généreux.
L’orgueil : il va chercher dans l’autre sa propre identité, et projette sur l’autre son propre besoin. Cet orgueil est celui de croire que sans lui, l’autre ne serait pas qui il est.
Le faux amour : il se dupe lui-même sur l’amour qu’il porte à l’autre. Tout est permis par amour, et l’autre doit l’aimer autant qu’il l’aime. C’est la générosité égocentrique : ce que je donne, je dois le recevoir.
Évite la reconnaissance de ses besoins : en se perdant dans les besoins de l’autre, il n’en perçoit pas les différents niveaux (un besoin vital équivaut à un besoin superficiel). En ignorant ses propres besoins, il ne peut accéder à ces nuances.
Répression : c’est celle de la reconnaissance de ses besoins. Le mécanisme de défense vient donc renforcer sa compulsion d’évitement. Il se sent aimé en fonction de ce qu’il donne à l’autre. Tellement disponible aux besoins de l’autre qu’il en ignore les siens.
La compassion, l’amour vrai : en prenant en charge ses propres besoins, il peut non seulement en apprendre les différents niveaux, mais aussi prendre conscience de la nature de l’amour désintéressé. Il pourra alors vivre la fierté « d’aimer et d’aider l’autre ».
L’humilité : accéder à l’humilité des sentiments, des relations. Quel est l’amour juste ? Celui sans ajout émotionnel (sans surinvestissement ni sur-jeu) et sans attente.